L'installation "EX-VOTO INAVOUABLES" traite des violences faites aux femmes au nom des religions, des superstitions ou des canons esthétiques à la mode. Sexe présumé faible et cependant redouté, la femme n’a jamais cessé d’être l’objet des délires les plus extrémistes dictés par la peur et l’urgence de juguler des pouvoirs supposés excessifs, occultes ou malfaisants."NON PER PIACER' MIO MA LO VUOLE DIO" (n°3 d’un polyptyque de 5 images). Jusqu’au début du XXe siècle, dans les institutions religieuses italiennes, l’éducation prodiguée aux jeunes filles consistait pour l’essentiel en la confection de leur trousseau de futures épouses. Aux draps et taies d’oreillers monogrammés s’ajoutait la chemise de nuit de lin, longue, rêche et peu échancrée autour du cou mais pourvue d’une fente adéquate proclamant, au point de bourdon, la nécessaire soumission codifiée à l’inéluctable d’un “Non per piacer’ mio ma lo vuole Dio” [Non pas pour mon plaisir mais Dieu le veut] d’impérative résignation. En France, moins explicite mais tout aussi comminatoire, un “Dieu le veut” au point de croix de coton rouge balisait le parcours obligé du devoir conjugal expurgé de toute autre fonction que strictement procréatrice.
News
celeste,
Commenti 13
Inserisci commento