Quatre photographes étrangers, quatre démarches autour d'un seul thème: le Périphérique.
Daniele Domenico Delaini présent une série ou de portraits de personés avec les yeux fermées s'alternes à des images de lieux indéfinies. Toutes les images représentent des personés et lieux rencontres par hasard au long du périphérique pour essayer de raconter le rapport aveugle entre individu et ville.
La série de Camilla Pongiglione se concentre sur des lieux silencieux, presque suspendus. Elle cherche la limite entre la ville et le rythme décéléré de la banlieue, où les espaces, comme des entractes vidés de toute action, dévoilent une réalité atemporelle et parfois mystérieuse.
Giovanni Nardelli met en rapport plantes, animaux et hommes pour tisser la trame d'un univers poétique et décalé. Sa série évoque un imaginaire lié à la culture nomade, et améne à une réflexion sur la recherche de liberté qui l'individu revendique face à la "société de l'instant". La Ferme du Bonheur, lieu reconquis et symbole de résistance politique a Nanterre, sert de cadre à son récit de banlieu.
Alejandro Erbetta. Variant entre scènes contemplatives et images plus abstraites, plus intimes, toutes les photos présentent une ambiance lumineuse particulière, un contraste propice à un jeu de reflets et d’abstractions, l’intention de créer une atmosphère irréelle. Il tente en effet de placer ses images sur une frontière d’ambiguïté, toujours entre réalité et fiction; et par l’expérience de cette limite, la réalité ordinaire peut être traversée.
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