Mostre, Canada, Montréal, 28 June 2011
Le Centre Clark accueille le groupe LGCT pour leur troisième exposition; feu, troisième cercle.
Du 28 juin au 8 juillet 2011.
Vernissage le mardi 28 juin 20h00.
... Le Grand Cercle Traumatique (LGCT) composé de Hugo Bergeron, Louis Bouvier, Pierre Durette, Péio Eliceiry, Pierre-Yves Girard, Nicolas Lachance, Alexis Lavoie, Gabriel Morest, Frédéric Peloquin et Ianick Raymond est un collectif artistique qui travaille principalement l'image. Le LGCT présente une troisième exposition qui se déploie dans les espaces du Centre Clark. Le collectif propose, par un ensemble de peintures, sculptures et performances, une exploration visuelle basée sur une courte fiction littéraire.
Pour ce troisième chapitre, le LGCT accueille l’artiste d’origine italienne Sara Lucas.
Le LGCT tient à remercier Support - Surface et M.F.B.B., Corinne Bève ainsi que Yann Pocreau et le Centre Clark.
contact : lgctrauma@yahoogroupes.fr
Ce qui détermina notre rencontre était aussi ce qui risquait de la ruiner à tout instant. Nommer cette rencontre était-il possible? Le doute était raisonnable, dans la mesure où nous étions conscients d'être là où ce qui tenait encore debout risquait à tout moment de s'écrouler. Comme le langage.
Et c'est ce qui arriva.
Il a suffi d'un mot, d'un seul.
Et l'Histoire pris fin.
Et la narration reprit,
Dans une pièce immaculée, sans fenêtres.
C'est là que nous avions ré-appris à vivre avec la conscience de n’être plus que des témoins sans mémoire. Fragmentés, nous étions désormais des écrans de projections sur lesquels s'inscrivaient des signes. Des réceptacles absorbant la lumière d'un monde auquel nous avions, peut-être, jadis appartenu. Une vague impression de ce que l'on avait déjà appelé le réel. Ce monde, avait-il vraiment existé? Notre condition était en réalité semblable à celle des plantes. Notre dose de lumière était constituée d'images du monde tel qu'il avait été, à la fois criminel et festif. Cette pièce était devenue notre propre piège, sans fin en soi. Les images défilaient comme une fiction en boucle, un simulacre de notre propre mort aux allures de bestseller.
Du 28 juin au 8 juillet 2011.
Vernissage le mardi 28 juin 20h00.
... Le Grand Cercle Traumatique (LGCT) composé de Hugo Bergeron, Louis Bouvier, Pierre Durette, Péio Eliceiry, Pierre-Yves Girard, Nicolas Lachance, Alexis Lavoie, Gabriel Morest, Frédéric Peloquin et Ianick Raymond est un collectif artistique qui travaille principalement l'image. Le LGCT présente une troisième exposition qui se déploie dans les espaces du Centre Clark. Le collectif propose, par un ensemble de peintures, sculptures et performances, une exploration visuelle basée sur une courte fiction littéraire.
Pour ce troisième chapitre, le LGCT accueille l’artiste d’origine italienne Sara Lucas.
Le LGCT tient à remercier Support - Surface et M.F.B.B., Corinne Bève ainsi que Yann Pocreau et le Centre Clark.
contact : lgctrauma@yahoogroupes.fr
Ce qui détermina notre rencontre était aussi ce qui risquait de la ruiner à tout instant. Nommer cette rencontre était-il possible? Le doute était raisonnable, dans la mesure où nous étions conscients d'être là où ce qui tenait encore debout risquait à tout moment de s'écrouler. Comme le langage.
Et c'est ce qui arriva.
Il a suffi d'un mot, d'un seul.
Et l'Histoire pris fin.
Et la narration reprit,
Dans une pièce immaculée, sans fenêtres.
C'est là que nous avions ré-appris à vivre avec la conscience de n’être plus que des témoins sans mémoire. Fragmentés, nous étions désormais des écrans de projections sur lesquels s'inscrivaient des signes. Des réceptacles absorbant la lumière d'un monde auquel nous avions, peut-être, jadis appartenu. Une vague impression de ce que l'on avait déjà appelé le réel. Ce monde, avait-il vraiment existé? Notre condition était en réalité semblable à celle des plantes. Notre dose de lumière était constituée d'images du monde tel qu'il avait été, à la fois criminel et festif. Cette pièce était devenue notre propre piège, sans fin en soi. Les images défilaient comme une fiction en boucle, un simulacre de notre propre mort aux allures de bestseller.
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